ShuLea Cheang

UKI by Shu Lea Cheang, a co-production Shu Lea CheangKareron & Jürgen Brüning Filmproduktion 2020/2022

Poster UKI by Shu Lea Cheang coproduced by Kareron, Isabelle Arvers

UKI  a Scifi Viral Alt-Reality Cinema

Set your electric sheep free range. It is 2060, what do you do with expired humanoids?

UKI’s storyline unfolds as we follow a defunct replicant REIKO dumped on Etrashville – a vast dump for tech – who tries to pull themselves back together with the help of Etrashville’s transgenic inhabitants. Parallel to REIKO’s trajectory is that of an infected city where we are made aware of the reckless schemes of the biotech enterprise, GENOM Co.

The three narratives interweave in three film sets – (1) A virtual BioNet owned by GENOM Co. takes human bodies hostage to re-engineer red blood cells into nano-computing self-generated orgasms. BioNet collects enhanced orgasm data through handshake wet-data transmission and ultimately produces orgasmic red pills for mass consumption. (2) A besieged diner in the city where the infected congregate to exchange own orgasm data for fresher, intenser, mutual orgasm. The diner is also the meeting-place for hackers who traverse time and space, bringing in news of protest and manifestation while uncovering GENOM’s bio-engineering scheme. (3) Etrashville, set in the Deep Continent, where REIKO awakes to find their glitched body undergoing a series of transformations as they encounter the transgenic queer creatures who inhabit Etrashville.

As the plot thickens, REIKO’s body is coded, recoded and finally collapses to re-emerge as UKI the Virus. Setting back GENOM’s plans, UKI the Virus seems on the brink of swarming through the infected city to liberate the red blood cells. Through virus becoming, viral love, we find a way to reclaim our viral bodies.

UKI, the new feature by Shu Lea Cheang, a scifi viral alt-reality cinema in development, is conceived as a sequel to her scifi cyberpunk film I.K.U. (2000). Kareron supported UKI the long feature from 2020 to 2022.

« I.K.U. tells the story of IKU (“orgasm” in Japanese) coders, the replicants dispatched as sex machines by the internet porn enterprise GENOM Co. to collect human IKU data which made into IKU chips are sold for mobile phone plug in and consumption.

uki by shu lea cheang

In post-net-crash UKI, the data deprived IKU coders are dumped as electronic trash in the E-trashville and re-emerge as UKI the virus. Rising up to infiltrate and sabotage a detrimental bio-scheme engineered by GENOM Co., UKI the virus is joined by defunct humanoids, trans-mutants, techno-data-body and an infected city. »

“Virus Becoming”: Shu Lea Cheang on Viral Love Biohack, an interview by Ewen Chardonnet for Makery 

UKI Cinema Interrupted, 2017

frame width= »1060″ height= »630″ src= »https://www.youtube.com/embed/7UKVwLRkxbA?si=oh1y6xjjLsGHayTG » title= »YouTube video player » frameborder= »0″ allow= »accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share » allowfullscreen>
UKI_eTrashVIlle_v0.11 from shu Lea Cheang on Vimeo.

UKI Cinema Interrupted by the artist Shu Lea Cheang

E-trash city, a game developped by Mathieu Marguerin
E-trash city, a game developped by Mathieu Marguerin

Un film numérique entrecoupé d’éléments de jeux utilisant des médias mobiles. UKI est un film de (science) fiction qui se déroule dans un paysage de déchets électroniques post-crash internet et dans un réseau imaginaire à l’intérieur des corps humains, le BioNet. Tout en travaillant sur un scénario linéaire, nous imaginons une narration déstructurée qui permet des pauses, des bugs, et des interventions.

Réglez votre mouton électrique en libre parcours, nous sommes en 2060, que faites-vous des humanoïdes obsolètes ?
UKI est conçu comme une suite à mon film de science-fiction cyberpunk I.K.U., projeté pour la première fois au Sundance Film Festival en 2000 et diffusé dans les cinémas MK2 en France en 20003. I.K.U. raconte l’histoire des codeurs IKU (“orgasme” en japonais) déployés par l’entreprise de pornographie sur internet GENOM Corp. et transformés en machines sexuelles pour collecter les données de l’orgasme humain. Ces humanoïdes programmés accumulent ces données dans leur disques durs intégrés ; données qui sont ensuite téléchargées par les runners I.K.U (en référence aux Blade runner) et sont transformées pour la consommation en puces qui se branchent sur les téléphones portables.

Dans le UKI post crash internet, les codeurs I.K.U. vidés de leurs données sont jetés au milieu des pièces et des composants électroniques mis au rebut. Pendant ce temps, la GENOM CORP. prend en otage les corps humains pour initier le BioNet, un réseau constitué de globules rouges (érythrocytes) programmés.
Cohabitant dans un paysage de déchets électroniques avec les derniers codeurs, les pirates et les travailleurs du net qui travaillent pour assembler des réseaux autogérés, les codeurs IKU démontent des parties de leurs corps et réécrivent les codes pour se redémarrer. Troquant du sexe contre des codes, les codeurs IKU caduques infectés pas des virus humains et logiciels émergent au milieu du vacarme et se proclament virus UKI.

Pendant ce temps, le BioNet de la Genom Corp tente de reprogrammer l’orgasme humain en un «plaisir auto-entretenu », un bio-système rentable construit sans aucune précaution pour ne pas endommager la biosphère. UKI le virus se propage, se transmet, infecte et mobilise les citoyens, les amenant à entrer dans les corps humains occupés – à infiltrer le BioNet, à saboter la production de l’ORGANISMO et enfin à récupérer les données perdues de l’orgasme.

Environnement 3D Mathieu Marguerin, Développement application mobile interactive: Stéphane Cousot. Co-écriture du scénario Jacques Barbiéri Production: Kareron
UKI Cinéma INteractive a reçu l’Aide à l’écriture du CNC Dicréam


UKI Enter the Bionet de l’artiste Shu Lea Cheang est une installation / performance pour 2 à 8 joueurs.

L’installation interactive Enter the BioNet nous projette dans le futur, dans un scénario de science-fiction dans lequel le Net, l’Internet de notre temps, s’est effondré. La GENOM CORP. a pris le corps humain en otage afin d’initier le Bionet, un réseau composé de globules rouges (érythrocytes) transformés en de micro cellules informatiques initialisées pour reconditionner nos désirs.

read the english version

videos
bigraphie / biography

UKI – Enter the BioNet est un bio jeu collectif dans lequel les joueurs infectés (virtuellement) sont le virus UKI. Ils entrent dans le Bionet de la GENOM CORP. pour éliminer les globules rouges altérés.

Le jeu accueille entre 2 et 8 joueurs. Chaque joueur est équipé d’un capteur GSR (Galvanic Skin Response) qui collecte des données liées à l’état d’esprit des joueurs et à leur condition physique : humidité de la peau, battements de coeur, tension. Ces données sont retraitées en temps réel ; les joueurs doivent coopérer et se synchroniser pour atteindre le même état émotionnel afin de combattre la GENOM CORP. L’élimination de tous les globules rouges corrompus (stade 0) annonce la victoire et la fin du jeu.

UKI Enter the Bionet a reçu le soutien d’Expériences Interactives

Si vous êtes intéressé par ce projet et souhaitez le diffuser, merci de lire :

plaquette de présentation




UKI Enter the Bionet by the artist Shu Lea Cheang is an installation/performance for 8 players.

The interactive installation Enter the BioNet launches us into the future in a science-fiction scenario in which the Net, the Internet of our time, has collapsed. The GENOM CORP. initiates a new network, the BioNet, and takes human body hostage by turning red blood cells (erythrocytes) into computer cells activated to recondition and control our desires.

UKI – Enter the BioNet is a collective bio-game in which the players (virtually) infected as the UKI virus are invited as the game players. They enter the GENOM CORP’s BioNet to stop the production of corrupted red blood cells.

The game allows 2 to 8 gamers to join. Each player is equipped with a GSR (Galvanic Skin Response) sensor that collects data linked to the player’s state of mind and physical condition: skin moisture, heart beat, blood pressure. These data are processed and transmitted live to the game programming system; the players must cooperate to synchronize themselves in reaching the same level of emotional state whereupon the GENOM CORP. can be defeated. A score system that calculates the diminishing of blood cells bring the game to the END, the ZERO state.

If you are interested by this project and would like to distribute it, please read
presentation brochure

videos


Biographie / Biography

En tant qu’artiste conceptuelle, réalisatrice et web activiste, Shu Lea Cheang conçoit des installations en réseau et des performances multijoueurs dans un mode de participation impromptu. Elle incorpore des récits de science-fiction à ses films et à son imaginaire artistique. Elle conçoit des interfaces sociales dans un esprit de transgression et de réseaux ouverts pour permettre la participation du public. Engagée dans l’activisme médiatique dans les années 80 et 90 aux Etats-Unis, Cheang a conclut sa période américaine avec BRANDON (1998-1999), la première commande pour la collection de net.art du Musée Guggenheim. Depuis qu’elle s’est délocalisée dans la zone Euro en 2000, Cheang a initié de nombreux collectifs pour permettre des collaborations à grande échelle et des performances, tout poursuivant ses activités artistiques. Actuellement située dans la zone post crash du BioNet, son travail aborde des questions d’amour viral et de bio hack.

As a conceptual artist, net activator and film director, Shu Lea Cheang conceives network installations and multiplayer performances in an impromptu mode of participation. She incorporates science-fiction stories to her movies and her artistic imaginary world. She conceives social interfaces with transgression and open networks to allow the participation of the public. Involved with mediatized activism in the 80’s and 90’s in the U.S. Cheang brought to a close her American days with BRANDON (1998-1999), the first net art commission and collection of the Guggenheim museum New York. Since she relocated in the E.U. zone in 2000, Cheang has initiated numerous collectives to allow collaboration on a large scale and performances while pursuing her own art work realization. Presently located in the BioNet’s postcrash zone, her work concerns issues of viral love and bio hack.

www.mauvaiscontact.info

2 Comments